February 16, 2008

china 2....no! vienna first





as i had a 4 hours break on vienna airport...i jumped to karin franks atelier. i wrote already about her in a former post...so now some pics!

February 13, 2008

if you're searching for me....(china1)


i'm here in beijing for my conceptual multimedia-project analysing and comparing contemporary Chinese art with “western art” under the influence of the current socio-cultural situation in Beijing, referring to the architectural structure of the art-residency.

in the following some thoughts and ideas concerning my stay...sorry in french...lazy today ;-p

L’art contemporain chinois est en vogue. Les artistes vedettes de la scène culturelle chinoise peuplent les musées, centres d’art et grandes galeries du monde occidental et sont mondialement reconnus.
De grandes rétrospectives (Bonn 1996, Vienne 2006, Hambourg 2006 e.a.; invitations d’artistes chinois à la Documenta, aux Biennales de Sâo Paulo, Gwangju et Venise (notamment 20 artistes invités en 1999 par Harald Szeeman) et le nombre croissant de grandes expositions internationales organisées par des curateurs comme Hou Hanrou, Fei Dawei et Pi Li en témoignent.
Est-ce que cette créativité est le miroir de la vie réelle quotidienne dans ce géant géographique au niveau surface et population? Est-ce une documentation des changements dans la société qu’on observe depuis un certain nombre d’années et produisant un certain surréalisme voir “pop-art politique” par un dépassement de l’éducation traditionnelle? Est-ce qu’il y a vraiment un lien étroit avec la culture traditionnelle si riche, ou est-ce surtout une production pour le marché artistique européen et américain, une copie des scènes new-yorkaise des années 70 ou berlinoise plus récente? Ou est-ce qu’il s’agit d’un brassage naturel résultant de notre ère de globalisation, comme le prétend le critique français Michel Nuridsany, ou bien d’un point de départ pour une analyse plus profonde de la nouvelle société chinoise (Chang Tsong-Zung).

Pour mon séjour à Pékin, j’essayerai d’examiner ces questions. Mon travail artistique qui se base sur les thèmes de communication et de mémorisation se voudra d’analyser les similitudes de l’art contemporain et traditionnel chinois avec l’art actuel occidental, tout en valorisant ses spécificités.
J’essayerai d’utiliser mon bagage culturel et ma perception de la Chine actuelle acquis en Europe pour les confronter à l’ouverture actuelle à l’art contemporain.
Mon travail conceptuel, toujours fortement influencé par le milieu socioculturel ainsi que l’architecture spécifique de l’espace d’exposition au sein du quartier ne se limitera pas à une technique prédéfinie.
Je créerai une installation, puisant dans les médias qui me sembleront les mieux adaptés pour illustrer mes positions (peinture, collages, objets, projections) sous l’influence et avec les informations, impressions et émotions recueillies durant mon séjour.

La situation géographique d’”Art Channel” au sein du quartier 798 (Da Shan Zi) me permettra une position idéale d’observateur de la vie créative et du changement de la Chine moderne.

February 12, 2008

"rundgang"art academy düsseldorf







just coming home after spending my day at the annual "rundgang", a kind of open doors, of the academy of arts in düsseldorf.
i like the atmosphere of this big building next to the rhine river( it was sunny weather...had a coffee along the riverside), where art-students present their classic, crazy, beautiful, conceptual, poetic, non-conformistic, mysterious ...and mostly non-commercial work to thousands of visitors every year.

for me also a nice occasion to meet some collegues and even some of my younger gallery-artists: maho maeda,chiharu miyamoto and sarah schleich.

February 02, 2008

"on the move"



woxx | 2008-03-06
Ouvrez !
Luc Caregari
La galerie Frank Gerlitzki ouvre avec « On The Move » une petite lucarne sur le marché de l'art international.

Rien que le fait de trouver une galerie d'art à Bonnevoie - quartier très vivant, mais pas très glamour - est remarquable. Loin de nous tous ces grands espaces stériles, murs blancs et visiteurs gênés : ici, l'ouvrier, le clochard et le junkie passent tous les jours devant les fenêtres de la galerie. On ne sait pas s'ils la remarquent, en tout cas, s'ils y jetaient ne serait-ce qu'un coup d'oeil, ils verraient sûrement pas mal de choses intéressantes qui leur épargneraient même une visite au Mudam.

L'exposition en cours reflète bien les tendances interdisciplinaires actuelles. Il y a premièrement les toiles d'Eric Bächthold qui accueillent l'oeil du visiteur dès le premier regard. Ces grandes images reprennent des thèmes ethnographiques - en fait, on dirait des peintures aborigènes d'Australie - sans pourtant tomber dans le kitsch. Les motifs végétaux, comme des branches d'arbres ou des motifs plus abstraits, laissent assez de place aux interprétations les plus diverses, et restent en même temps agréables à l'oeil.

A l'intérieur, le visiteur se retrouve au milieu d'une myriade d'oeuvres provenant d'une dizaine d'artistes. Vidéos, installations, sculptures et peintures s'arrangent comme un pot-pourri d'art contemporain. Il y a des calligraphies simples mais harmonieuses qui caressent la vue, des ébauches comme arrachées du calepin de l'artiste qui se retrouvent paradoxalement encadrées, ou encore des peintures où des fleurs gigantesques débordent le cadre. L'intérêt principal est que le galeriste arrive à conjuguer des artistes européens avec des créateurs venus de Chine et d'autres pays d'Asie - comme Kyoko Inatome et Ciub Xiang Ju - sans que cela ne saute aux yeux. Une belle preuve de l'universalité de l'art contemporain.

Jusqu'au 16 mars





during my residency in beijing, the actual group show in luxembourg may be visited by appointment.just write me a short mail or call the number on my website